Saignant à poing nommé

Fiche de Soins infirmiers : Comment réussir à (dé)psychotiser* un enfant autiste ?

Fiche de Soins infirmiers : Comment réussir à (dé)psychotiser* un enfant autiste ?

Source documentaire :

Site internet du Professeur Emérite Michel Balat 

Vidéo de présentation de Packing adjuvé de picto-psychanalyse :
Lien : http://www.balat.fr/Le-Packing-une-video.html

Script retranscrit par le Lutin : https://docs.google.com/document/d/1SqvDGKHyzwPJkVyiXyRSfGeK6sYDZYMrbS-0IRE001k/edit

 

 

 

Problématique :

« Ces pensées sans penseurs, pures évacuations corporelles, attaquaient clairement leur corps. Comment devenir les penseurs de ces êtres de pur trauma ? »

 

Comment réussir à psychotiser* un autiste ?

« Ne pouvait-on se servir de la contention du packing pour élaborer une fonction de contenance ? En suspendant, ne serait-ce qu’un moment, le recours démesuré et automatique à l’agrippement aux muscles, ne pouvait-on faire investir par l’enfant (pour reprendre Claude Bolstein) le défilement constant de la poussée pulsionnelle dans son psychisme en lui prêtant d’abord le nôtre. » 

 

Objectif :

Définir un cadre sensoriel, notamment  visuel, qui agisse en entonnoir : créer un environnement favorisant l’imprégnation.


Moyens :

– Mettre en place une séance de packing : l’enfant est à notre disposition pendant près d’une heure. Il est allongé et emballé, obligé de regarder l’un des deux thérapeutes installés de part et d’autre de son champ de vision.

 

Actions :

– Attendre l’émergence du mieux être qui suit le saisissement par le froid.

– Installer un climat de confiance propice à obtenir toute l’attention et la collaboration de l’enfant pour favoriser l’expression de sa subjectivité.

« Pour cela il fallait penser les angoisses en images comme dirait Temple Grandin, leur donner des images pour s’appuyer dessus, étayer un travail de lien préconscients par ajouts de représentations. »

– Sous couvert de l’expertise d’un « picto-psychanalyste » : présenter à l’enfant des dessins de représentations corporelles telles qu’elles sont perçues par l’Equipe :

 Vidéo 1 :

 

 

5 mn 05 s : Emploi du temps séquentiel visuel pour le packing : corps d’enfant en spirale vide avec tête

 

6 mn 33 s : Soleil à mimique triste avec enfants enfermés dans ses rayons triangulaires.

 

7 mn 20 s : Corps inclus dans une tête doublée.

 

7 mn 30 s : Ronde de piques acérées.

 

7 mn 38 s : Corps entier dardé de flèches « T’es malheureux tu pleures Pic pas gentil »

 

7 mn 45 s : Pictogrammes : «  Apparitions ; Pique ; Je tombe (fantasme d’aspiration soignant) ; Griffe ; Corps dégoulinant ( fantasme du corps liquéfié) ; « J’hallucine ; Spaghettis serpents.

 

10 mn 34 s : Dessin d’enfant imitant celui des soignants : corps avec membres surnuméraires.

 

13 mn 29 s : Représentations des objets bruyants incriminés dans les troubles sensoriels, réactivation visuelle de l’hyperacousie. (aspirateurs, engins bruyants…)

 

14 mn 15 s : Corps aux membres surnuméraire attaquant l’enfant en packing « protégé » par la boucle de retour ses tissus.

15 mn 43 s : L’enfant représenté en colis : tête émergent d’une boîte.

 

Vidéo 2 :

 

0 mn 8 s : Enfant collé au plafond.

0 mn 16 s : Corps démembré

– Règle éthique : absence d’auto censure pour coller au mieux à la psychose.

– Travailler la verbalisation : commenter les détails les plus marquants :

Time code 7’25 vidéo 1: « on a pris le parti de dessiner ce qui nous dérangeait le plus , ce qu’on aurait voulu évacuer de notre psychisme, les hallucinations d’A. par exemple qu’il ramenait inlassablement dans ses crises. Pourquoi ne pas les laisser se déployer pendant le pack, pourquoi ne pas leur donner toute leur dimension ? Pourquoi ne pas les dessiner ? Représenter l’insupportable ? Et pourquoi on ne jouerait pas avec ses (ces ?) hallucinations ? Les faire passer du statut de persécution à celui d’objet étrange pour jouer avec ? »

« Et on dessinait coûte que coûte, même et surtout quand on n’y comprenait rien. »

 

Formuler les résultats obtenus :

– Après les séances pluri hebdomadaires poursuivies plusieurs années relever l’impact par ce qui est verbalisé :

« un jour il (l’enfant) nous a dit ça « j’ai peur d’être en morceaux » ;

un autre après 3 ans de packing : – « En fait je voulais dire que …comment dire (…) ça m’a aidé à m’habiller (m’habiter) à l’intérieur de moi … »

Un autre enfant« ça c’était il a pété trop fort il a vomi trop fort il a craché trop fort il a roté trop fort. »

Voilà qui illustre une hypothèse de Claude Golstein, sur l’écart tensionnel entre le moi et la pulsion. Trop petit mon ami, mais là dans la psychose c’est la répression de la pulsion qui est à l’œuvre, l’angoisse est psychotique.

Proposer d’élargir à d’autres objectifs :

Pour une petite fille présenter ce dessin : Vidéo 2 : 4 mn 13 s ::Traits droits de type lances guerrières tracés entre les yeux de la soignante et de l’enfant

« Détoxication de l’angoisse prédatrice de l’interpénétration des regards, reconstruction de la capacité de téter, imitation mutuelle. »

 

Laisser les parents parler des effets dans la vie quotidienne :

 

Un parent : « (…)  mais ce qu’il faisait qu’il prenait toutes les serviettes, il les trempait dans la piscine, et donc après il s’allongeait dans sa chaise longue, et après il s’emmitouflait de couverture mais jusqu’à la tête hein.., euh (…) il faillit qu’on vienne nous finir de l’emmailloter, finir de le serrer, ça lui a un petit peu passé parce qu’on a un petit peut râlé. Surtout que c’était mouillé (…) ».

Un autre parent : « C’est comme quand il vidait son armoire pour enfiler tous ses vêtements. Il se mettait 5 à 6 pulls par-dessus, même les pantalons…c’était sous les couvertures…pour avoir à mon avis la sensation de chaleur et de bien être. »

 

Une thérapeute : « Il y a beaucoup de parents qui nous ont raconté que certains enfants par exemple allaient se mettre dans une flaque d’eau froide l’hiver et aller ensuite auprès d’un radiateur se réchauffer faire une espèce de (…) »

« Beaucoup d’enfants sortent des draps froids de la machine à laver et s’en enveloppent, donc c’est vrai qu’il y a aussi cette question, pourquoi les enfants autistes ont-ils besoin (…) froid. »

 

Evaluer la pratique :

 

Un autre parent : « (…) quand il rentrait du packing d’abord il adorait ça, hein, c’est-à-dire qu’il sautait d’enthousiasme le matin le jour du packing, 

A un moment où il parlait très très peu, et il rentrait apaisé, et c’est des moments où pour la première fois on a pu avoir avec lui, un vrai échange(…) »

– Un autre parent : Mon fils (…) de 8 ans a lui demandé de sa propre initiative je crois d’arrêter le packing

 

Ne pas conclure à un résultat aléatoire dépendant d’une tolérance sensorielle indépendante de la psychose et imprévisible d’un sujet à un autre : par essence notre pratique est bonne.

 

Récuser tout conditionnement comportemental :

« Puis nous avons pu constater au travers des dessins des enfants et des propos des parents que l’investissement était si fort, qu’enfants et parents l’avait en eux-mêmes (le packing) si on ne pouvait pas continuer. »

– « Qu’attend-on du packing avec des enfants qui ne parlent pas ? »

Psychologue :

– « Les enfants qui ne parlent pas …avec votre enfant par exemple ça passait beaucoup par le visage donc après on pouvait les dessiner…parler après de choses comme on disait… »

 

 

validation :

« Question sur la validité et l’efficacité du packing :

« Comment peut-on dire que c’est le packing, on ne peut pas. (rires) » .

 

 

Conclure :

 

 

Le pack ça permet quand même de mettre a jour des angoisses terrifiantes qui font comprendre des états d’excitation. » « archaïques »

« C’est une méthode douce, non violente, elle n’a pas d’effet secondaire. »

Faire référence au formateur :

« Pourquoi on a du mal à le faire dans l’autisme ? Parce que l’autisme clive, attaque la représentation, ampute le psychisme, anéanti l’extérieur, hait la pensée.

Ne pas proposer en miroir aux enfants ce dont ils souffrent. »

Pierre Delion

 

Mais, proposer des dessins représentant la psychose élaborée par les soignants, en miroir de se dont ils souffrent, reste indiqué.

Remarquons que l’entretien avec le Professeur est filmé avec un tableau représentatif, un dessin de corps aux membres surnuméraires présenté régulièrement aux enfants autistes pour les dépsychotiser.

Glossaire :

Définitions simplifiées pour les infirmier(es):

*1 :(Dé) psychotiser : retirer de la psychose, extraire le mal psychique, exorciser les nœuds interrelationnels. 

* 2 : Psychotiser : verbe à double sens : action d’identifier une psychose, et action de projeter les éléments cliniques d’une psychose.

Psychose : mot français, identifiant les troubles neuro psychologiques comme une maladie mentale issue de la psychée, ou psychisme.

Psychisme, psychée : ensemble de ce que l’on pense, de ce que l’on ne pense pas, de ce que l’on croit ne pas penser mais que le Psychanalyste va nous aider à révéler, de ce que l’on croit penser en fonction des orientations des recherches dues aux indications fléchées par les idées psychanalytiques.

Bibliographie :

 

 « neurones miroirs » :

« Nous pensons donc que la récupération des enveloppes psychiques chez les enfants autistes est une réalité clinique et une étape indispensable à la sortie de l’autisme. »

« (…) c’est l’immense question des affects et de leur qualification, la représentation appelle la représentation, ça nous amène souvent dans de belles histoires, on transforme le Beta en Alpha, comme dirait Monsieur Yung, fonction narrative du classeur. »

« (…)  M’habiller m’habiter à l’intérieur de moi.

Geneviève Haag dit « l’opération des premières enveloppes. Le double feuillet du moi peau. »

Frances Tustin : « Muer le désert en terre de jeu. »

-«  Mais surtout dialectiser antagonistement nos interventions. Multiplier de façon transmodale nos boucles de retour. Voilà la constellation thérapeutique dont il a besoin. On travaille tous différemment, nos boucles de retour ne sont pas les mêmes, les introjecter, confronter nos différentes boucles de retour. Les pépites pourraient jaillir des trous, dans nos contradictions, surprise, émerveillement. »

« Pourquoi (utiliser) le froid ? voir les travaux de Sylvie Tordjman sur les circuits du réchauffement. »

 

 « Dominique (…) pose l’hypothèse que chez nombre d’enfants autistes la succion est demeurée à l’état de réflexe et à disparu, comme le réflexe de boro ou le grasping. La fonction d’étayage décrite par Freud ne s’est pas constituée. Ces enfants ne savent pas téter. Au début du packing, Emilie elle non plus ne savait pas téter. »

 Il fallait arriver à faire fonctionner la boucle de retour. »

Geneviève Haag : « Dans les expériences de communication précoces, et il y a toutes ces boucles sonores dont on entendra parler, mais il y a aussi les boucles kinesthésiques, ça va rebondir ou pas rebondir. Si non cette tension, elle part dans l’espace. Et, et l’image motrice part dans l’espace, et la zone corporelle en particulier la zone érogène buccale, si elle part dans l’espace, et que, tout  ça ça rencontre pas un rebond, eh bien vous avez une perte de la sensation du pourtour de la bouche ». 

Pour étayer auprès de la Haute Autorité de Santé qu’il est de notre devoir de penser à la place des enfants autistes, qui ne disposent pas d’utérus psychique viable pour accoucher d’une pensée propre, ce référer à : Michel Grolier, Jean Pierre Rouillon, et Anne Marie Laznik :

https://crocoppa.wordpress.com/2012/02/07/sauvetage-la-psychanalyse-pour-lautisme-demonstration-de-force-de-notre-intelligence/

Bien à vous, chéres sœurs et frères H.C.S 

Lutin Sur Tête de Dragon


35 réflexions sur “Fiche de Soins infirmiers : Comment réussir à (dé)psychotiser* un enfant autiste ?

  1. BRAVO!
    Quelle meilleure illustration de nos qualités d’objectivité, de respect du Sujet et de rationalité.
    Je ne comprends pas que certains parents osent nous dire « touchez pas à nos gosses! »
    Quels fachos!

  2. je suis ebahi devant tant de couennerie…. leurs vidéos sont encore plus éloquentes que le Mur…Le pire c’est qu’il ne se rendent même pas compte de leur b^tise qui ne vaut pas mieux que les rituels d’exorcisme de la fin du moyen âge…
    Des gens qui se disent thérapeutes, mais qui parlent beaucoup d’eux, se rassurent, utilisent les enfants comme des rats de laboratoires pour justifier leurs thèses hallucinantes… à diffuser sans modération et à mettre sous cloche dans le musée des supercheries intellectuelles et des pseudos-sciences… AFFLIGEANT ….

    • Cher Woody, il s’agit plutôt de l’application directe d’une recherche fondamentale en psychose par une technique psychotique. C’est une première mondiale !

  3. Mes excuses aux lectrices et aux lecteurs pour les versions différentes qui se succèdent.

    Très prochainement la version finale viendra.

    Des perturbations importantes liées à la migration des nains de jardin à Psycholand m’ont accaparées, d’où ces hoquets de pages…

    Bien à vous,

    Lutin sur Tête de Dragon

  4. Moi je fais tourner le script autour de moi. Il se suffit à lui-même, et se passe de commentaires. Dans l’ensemble, les réactions sont hallucinées!

    • Chère Nathalia
      si vous voulez réaliser un crime parfait c’est simple : faites visionner le script en ayant auparavant distribué de l’alcool à vos victimes et proposez leur, pendant le visionnage un chichon des familles, je vous assure un flip collectif mémorable, sans descente possible voyageant à vie dans la transpackie… Votre crime sera parfait, vos victimes seront internées jusqu’à ce que mort s’en suive dans une UMD, c’est-y pas beau ???
      on n’arrête point le progrès.

      • Tovaritch Woody,
        Je veux la même came qu’eux moi!
        Ce n’est pas avec ma vodka de concierge que je vais m’éclater comme ça, chiorrrrrt vozmi!!

    • Chère Natalia,
      je ne sais pas si vous supporterez leur came, car pour cela il vous faudrait être habitée par une volonte de croire allant jusqu’à l’abnégation totale de soi, considérer les écrits de Mélanie Klein, France Tustin, Lacan comme des Révèlations divines intangibles, qui ne peuvent en aucun cas tromper… êtes vous prête ?

  5. « il s’agit plutôt de l’application directe d’une recherche fondamentale en psychose par une technique psychotique. C’est une première mondiale ! »

    Mouhahahahahahahahahaha!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Très bon!!

  6. La réalité rattrape toujours nos pratiques psycho pseudo-pratiques Natalia… même après quarante ans de lumière tamisée… c’est l’effet retard Kiss Cool !

    Son goût sera susceptible de durer avec un lien vers cette page en bas du script…

    LSTDD

    • Rédigeant un cours pour des étudiants en mastère de « management des établissements sociaux et médico-sociaux », je viens de m’apercevoir que le packing n’est ni plus ni moins qu’un avatar des cures de Sakel, je vous rappelle les fondements magiques de cette divine thérapie : les cures de Sakel, du nom du psychiatre / chaman exorciste Manfred Sakel (1900-1957) consistaient en des comas insuliniques provoqués par une injection d’insuline (provoquant un coma profond lié à l’hypoglycémie ainsi provoquée), comas suivis d’un resucrage progressif dans un contexte de maternage réalisé par une équipe de soignants. Le but recherché était une dissolution temporaire de la conscience altérée par le délire, et on estimait qu’à la phase de réveil le sujet était apaisé et psychiquement disponible pour des interventions psychothérapiques….En effet, les patients psychotiques, renfermés sur eux-mêmes, déconnectés de toute réalité (ça ne vous rappelle rien..), se retrouvaient, lors des sorties progressives de coma, en position centrale de soignés face à une équipe soignante soucieuse d’un réveil en douceur / éveil à la réalité et d’une évolution de l’état initial. Le maternage provoqué par ces cures envers des patients « délirants » permettait à l’équipe de rentrer en contact avec le patient, et briser ainsi la séparation  » psychotique  » du malade. Le traitement allait jusqu’à 30 à 40 comas par cure, à raison d’un par jour…
      Cela ne vous rappelle-t-il pas le packing….
      Allons jusqu’au bout de l’histoire, les cures de Sakel furent abandonnées à la fin des années 1960, debut années 1970 (je les ai encore vue se pratiquer lors de mes débuts de professionnel) car …., car ….ils s’ensuivait une confusion intense et persistante et ainsi que des crises d’angoisse majeure…
      tiens c’est bizarre on assiste à la même chose pour le packing….

      Mais faut-il insister qu’il a quand même fallu plus de trente ans pour abandonner une thérapie aux fondements plus que fantaisistes…
      Le packing subira certes le même sort, mais il résiste car il est paré du divin langage de la psychanalyse… Bref on est passe du film à petit budget à la production hollywoodienne… Comme quoi on n’arrête point le progrès, et que hélas nous ne sommes point dans une première mondiale, mais d’une amélioration de la recherche fondamentale en psychose par une technique psychotique, le délire s’est enrichi notamment par le fameux « moi-peau »… beaucoup plus poétique que la vulgaire piqure d’insuline. Technique psychotique de seconde génération…à quand la technique de 3° génération…
      Voilà à un beau champ d’investigation ! qu’en pensez-vous ? Et si nous nous attelions à la tâche et présentions nos divagations au Grand Chaman Jacques Alain Miller… Je suis sûr que cela donnerait lieu à une publication dans une revue savante de la Cause…

  7. Wouaou, merci Woody Hallen 31 pour toutes ces références.

    Ca me rappelle que l’insulinothérapie est évoquée dans un article relatif au Packing que j’ai lu récemment:

    « Cette approche psychiatrique Française, non utilisée par nos voisins européens et par les autres pays développés, utilise d’autres techniques de « régression » jusque dans les années 80 : une unité hospitalière « d’insulinothérapie », où des patients sont placés en hypoglycémie sous contrôle, favorise le maternage des soignants.
    Une autre unité de soins hospitalière a recours à des chocs septiques provoqués par « des injections sous cutanées de naphtaline », qui permettent au soignant d’accompagner le patient fiévreux jusqu’à son rétablissement physique et « symbolique ».

    http://troubles-du-spectre-autistique.e-monsite.com/pages/packing/avis-infirmier-sur-le-packing.html

  8. merci pour votre réponse, cela conforte mon hypothèse…
    Mais comme quoi on reconnait les cons au fait qu’ils sont capables de tout, et du reste
    ….
    je suis stupéfait qu’il y ait eu encore en France (pays de Descartes et des Lumières) des magiciens pour continuer dans les années 1980 de l’insulinothérapie…
    Comme le disait Einstein, il y a deux choses qui sont infinies : l’univers et la bêtise… ce à quoi il rajoutait : quoique pour l’univers, je ne suis pas sûr….
    les injections de naftaline, oui, il y avait aussi les injections d’huile camphrée, de cardiazol… et autres barbaries de ce genre….
    tout cela au nom de la singularité du Sujet… bien sûr !
    Comme quoi Dieu existe !
    nous en avons la preuve par la bêtise infinie dont font preuve les psykk
    un tel infini ne peut venir que de Dieu…
    le problème, c’est que les psykk utilise l’infini comme d’autres utilisent les bouteilles de coca cola pour se les mettre dans le fondement…

  9. « Technique psychotique de seconde génération…à quand la technique de 3° génération… »

    Ouaaaaarf ! J’adore. Cela me rappelle l’introduction des « nouveaux  » neuroleptiques « anti psychotiques » avec lesquels on trouve les même problèmes de tolérance que les anciens, et parfois des effets brutaux bien peu en phase avec l’image marketing.

    (Z’ont fait très fort en communication linguistique les Labos depuis les années post 2000 avec médicament « antipsychotique » !)

    Je vais vous dire, Woody, j’en connais un qui rêve de reprendre les bancs de la fac pour faire psycho, genre Doctorat à Paris VII, pour publier une contre thèse qui montre l’absurdité de sa première version. ça serait fort ça…Je lui ai expliqué:
    – « La roue tourne, et que c’est difficilement envisageable… »

    Il est revenu par la fenêtre en me disant:
    – « Si ! C’est possible: imagine un(e) pro qui fait sa thèse, se met à bosser, et s’aperçoit 10 ans plus tard que son propre travail l’a mené en bateau ? »

    Là il serait possible de trier, analyser, quitte à pulvériser les repères inutiles !

    Alors j’ai dit…

    -« Oui ! Si quelqu’un nous lit, ça peut lui donner l’idée. » N’est-ce pas ?

    • je serai plus nuancé que vous quant aux nouveaux psychotropes, ils sont beaucoup plus fins que les premiers assommoirs à boeufs qu’étaient le Largactil, l’Haldol, l’Equanil, et autres Librium et Valium. prenez simplement les nouveaux antidépresseurs tels que l’Effexor, le Séroplex, le Zoloft sont autrement plus légers que les IMAO et autres tricycliques en termes d’effets secondaires… le problème est surtout celui de la prescription et de son suivi, pour des raisons encore mal connues, pour telle personne le Prozac sera d’une grande efficacité alors qu’en revanche elle ne supportera pas le Seroplex. autre problème : celui de la surmédication… Alors que le DSM, contrairement aux légendes était dans une logique de « démédicalisation », autrement dit à un trouble une molécule et une seule avec éventuellement une seconde molécule en mineure, par exemple, pour une personne souffrant de troubles schizophréniques : le Risperdal avec en cas d’attaque d’angoisse un anxiolytique genre Xanax. Dans la pratique, il s’avère que trop de psychiatres ouvrent le parapluie par des prescriptions plus qu’étranges, j’ai vu des ordonnance où étaient prescrits une douzaine de molécules… sans vérifier les effets agonistes ou antagonistes. Revenons aux antipsychotiques, le Risperdal permet à bien des personnes de pouvoir mener une vie sociale et professionnelle satisfaisante… donc prudence. Par ailleurs, il ne faut pas tomber dans le culte de la molécule magique qui résoudrait tous les problèmes. Une molécule permet de stabiliser une personne, de réduire des symptômes, elle est necessaire mais non suffisante. Ainsi la stabilisation de la personne permet d’engager une psychothérapie qui lui permettra de pouvoir faire face à sa pathologie, de faire avec, de l’apprivoiser et surtout de pouvoir élaborer un projet d’insertion, d’enclencher des processus d’autonomisation, etc… La molécule sans accompagnement est bien insuffisante, l’important c’est cet accompagnement, le rôle de la molécule est de pouvoir enfin envisager un accompagnement…. That’s all folks … pour le moment.

      • Oui, je faisais référence uniquement aux neuroleptiques, et à une expérience personnelle concernant de mauvaises surprises avec l’utilisation par exemple de Zyprexa aux urgences. Aussi le fait que le Largactil reste mieux toléré dans certaines situation par rapport à d’autres beaucoup plus récents. Je ne remettais pas en question l’utilité des neuroleptiques dans les indications qui permettent à toute une population de mieux vivre, et d’une façon générale ça s’améliore au niveau tolérance. Et tout à fait d’accord pour bannir les associations multiples. Il a fallu déjà fallu un temps certain avant de voir arriver les recommandations qui montrent les risques majeurs de torsades de pointe avec certaines associations à l’aube du XXI éme siècle.

      • Je suis surpris par la prescription du Zyprexa, qui est, normalement, uniquement prescrit dans des états d’urgence : bouffée délirante aigue, entrée en état mélacolique avec risque suicidaire, phase maniaque aigue. la prise chronique du zyprexa est déconseillée, elle entraine pour des raisons pas bien identifiées des risques de diabète sucré et bien sur des risque d’embolie par epaississement du sang surchargé en glucose. Il faut savoir que tous les psychotropes agissent sur le métabolisme et sur le foie qui est le régulateur des divers neuro-transmetteurs. Agissant sur le métabolisme, sachant que le métabolisme d’une personne n’est pas celui d’une autre, c’est pourquoi la surveillance médicale est essentielle dans la première période d’une prise de psychotrope. C’est pourquoi comme je vous l’ai écrit précédemment, si nous prenons pour exemple les anti-dépresseurs sérotoninergiques telle personne supportereont très bien le prozac et d’autres non, et on pourrait dire la même chose concernant le floxyfral, le deroxat, le zoloft, le seroplex… le psychotrope universel n’existe pas … il n’y a que des métabolismes personnels, et chaque molécule en fonction de tel ou tel métabolisme va avoir tel effet désirable ou indésirable.
        Pour revenir au Zyprexa, ce qui est en cause, ce n’est pas la molécule en elle même, ce sont les prescripteurs et là vous ne pouvez pas forcer les prescripteurs à être intelligents ou à faire preuve de conscience professionnelle, hélas ! ainsi le Zyprexa en urgence est très efficace, mais ils est plus que déconseillé, pour un traitement chronique il lui sera préféré soit le Loxapac, soit le Risperdal ou l’Abilify… là encore avec un suivi strict pour savoir comme la personne supporte ou non la molécule.

      • Merci beaucoup pour votre réponse, et particulièrement pour avoir aussi bien expliqué pourquoi la surveillance est aussi importante avec ces traitements, surtout aux début.

        L’expérience avec le zyprexa était située à sa période de lancement, nous avions des problèmes de tolérance surtout avec les personnes âgées à l’accueil, et nous trouvions que les médecins avec qui nous travaillons tardaient à prendre en compte ces faits. Aujourd’hui, les précautions/contre indications concernant les personnes âgées et leurs pathologies associées sont bien notées.

        Je dois aussi dire que j’ai travaillé avec des Psychiatres extra qui approfondissaient parfois un bilan somatique qui permettait de rétablir un diagnostic correct et littéralement sauver des gens adressés avec une « étiquette » « psy ».

      • Bien sur qu’il y a des psychiatres extra, et qui font leur travail de façon angageante dans tous les sens du terme…

        pour revenir à vos propos
        Faut dire que traiter des personnes agées avec du Zyprexa… c’est plus qu’imprudent…c’est jouer à docteur Folamour

  10. Il faudrait que je puisse vous envoyer un message privé cher Woody Hallen 31. Comment faire ? ( le lutin à enlevé son bonnet et se gratte le haut du crâne).

    • Cher algoriel, c’est très simple, il suffit de le demander à notre cher Jean Marie qui se fera un plaisir de vous communiquer mon adresse de courriel, en faisant référence à ce message… à bientôt, cordialement à vous

      • Je serais heureuse de participer à une réunion informelle avec le Lutin et Woody… Qui sait?

      • Merci Woody allen 31 et Nataliaestragonskia.

        JMDL m’a mis en contact avec Woody allen 31.

        Chère Natalia, je serais heureux de pouvoir entrer en contact avec vous aussi: j’ai mis entre temps une adresse mail qu’on peut trouver en cliquant sur l’avatar « algoriel ».

  11. Tovaritch Algoriel, j’ai déjà votre email et vous me connaissez déjà :-))
    Je pensais à une réunion informelle en vrai, autour d’un thème choisi, comme, par exemple « substances stupéfiantes et vodka comme outils d’accompagnement des soignants de petits psychotiques ». 😉

  12. Ah oui, Natalia, quelle belle perspective, et ça me changera du jus de radis !

    En attendant, pouvez vous envoyer un mail au lutin pour qu’il puisse vous identifier ?
    Le lutin

  13. oups, encore un nain de jardin qui à fait une farce…

    … les humains en général n’apprécient pas trop notre boisson un peu âpre. Ils préfèrent des trucs avec des bulles. Le radis sauvage c’est du costaud aussi, mieux vaut avoir nun estomac à double carapace euh…à double paroi. (y’a pas d’autiste à carapace chez les lutin…de toute façon l’autisme ça n’existe pas avec ou sans carapace: c’est un fantasme qui dévie la dépression du nouveau né.

Laisser un commentaire